Chez AIRBUS, on n’a pas de pétrole mais on a des idées ….! L’un de nos collègues, Florent HUET, ingénieur au bureau d’études mais aussi joueur passionné, a inventé un jeu de société de stratégie dont la thématique ne pourra laisser insensible les membres de IODE: la fin du pétrole. Florent cherche à faire éditer ce jeu grâce à un financement participatif sur le site Ulule en collaboration avec l’éditeur Contrevents, si vous souhaitez découvrir son projet et lui donner une petit coup de pouce (il ne lui manque que 2100€!), c’est ici que ça se passe.
Le mot de l’auteur
Ce jeu a 2 objectifs : il se veut avant tout un jeu qui donne envie d’y jouer et d’y rejouer, avec de l’interaction et des stratégies multiples. Mais il a aussi pour vocation de sensibiliser à la problématique de la fin du pétrole, celle de « dans 40 ans » qui n’en finit tellement pas d’être « dans 40 ans » qu’on finit par passer à autre chose. Et pourtant …
La sensibilisation est d’autant plus percutante qu’elle est perverse. On y joue les puissants de la planète. Comme dans la vraie vie, chacun ne regarde que son PIB (sa richesse) et n’a qu’un but : être plus riche que son voisin. Et comme dans la vraie vie, tout est bon pour y parvenir : magouilles et protections de la démocratie à gogo. Tout pour son intérêt, et la planète, on s’en fout !
Description du jeu
Vous êtes les maîtres du monde. Votre but : devenir encore plus riches, encore plus puissants. Pour cela, pas le choix, il faut vous approprier toutes les ressources pétrolières de la planète, et extraire le précieux liquide jusqu’à la dernière goutte, quitte à entraîner le monde vers sa perte… Car plus vous pompez, plus les gisements se vident vite, et les prix montent… les rebellions se multiplient… la guerre menace… et la planète se réchauffe dangereusement… Faut-il chercher le salut, et les dollars, dans la fuite en avant, avec le gaz de schiste, les sables bitumineux ou la construction de dizaines de centrales nucléaires en plus ? Les énergies renouvelables vous permettront-elles de sauver la planète… et vos profits au passage ? A moins qu’une croissance infinie ne soit tout simplement pas possible dans un monde aux ressources finies… Goodbye petrole, goodbye planète ?