En résumé, d’après les différentes études citées et l’analyse précédente, le passage à un régime végétalien réduirait en moyenne de ¾ les émissions liées à l’alimentation. Il réduirait par la même occasion la perte de protéines mondiales de près de 60%. Quant à l’élevage dans sa globalité, la fourche(tte) va de 14,5% à 51% des émissions de GES mondiales suivant les études. M. Jancovici nous affirme que le secteur représenterait de ¼ des émissions à la moitié en ramenant l’échelle de temps du forçage radiatif considérée de 100 à 20 ans. Pour ce qui est de l’eau, on diviserait notre consommation par un facteur de 3 à 5 suivant les études.
Considérant l’ensemble des données précédemment citées et toutes celles qui manquent par souci de digestibilité, le constat nous apparaît sans équivoque. Il est urgent de revoir notre alimentation collectivement.