Le dernier numĂ©ro de la revue S!lence dĂ©crit des initiatives associatives d’auto-limitation de sa consommation carbonnĂ©e, chez nos voisins outre-Manche.
Partant du constat de l’approche du Peak Oil, les militants tentent de proposer une « carte carbone » dans leurs groupes, pour mesurer leurs consommations et les rĂ©duire progressivement, avec des objectifs mensuels et annuels. Ces cartes contiennent des « points » Ă©changeables, mais le total d’un groupe doit diminuer. C’est la piste de rationnement qui leur paraĂźt moins inĂ©galitaire : riches et pauvres partent d’un droit Ă carbone Ă©quivalent au dĂ©part. Bien sĂ»r, cela rappelle le rationnement, avec ses rĂ©fĂ©rences historiques douloureuses.
Les groupes des « Transition Towns » restent optimistes et enthousiastes ; en partant des 5 tonnes de CO2 /an, les premiĂšres actions sont multiples. Mais le facteur 4, annoncĂ© comme objectif pour 2050, mĂ©rite des trĂ©sors d’imagination !
Un interview de Yves Cochet, vient éclairer la situation française sur cette prise de conscience de la raréfaction.
A lire, sans dramatiser, lorsque l’on est plein d’Ă©nergie ! L’expĂ©rience a au moins des vertus pĂ©dagogiques.