Une énergie rustique, sans risque, disponible localement, qui arrive toute seule, généreusement, sur le toit de votre maison : le rayonnement solaire. C’est plus vieux que l’humanité, mais la capter, la garder pour s’en servir plus tard, c’est un peu plus récent. Cela marche, et c’est même à la portée du bricoleur persévérant. Un membre de IODE, après avoir collecté quelques informations, s’est jeté à l’eau (chaude) et avec l’aide de quelques amis a connecté des capteurs solaires sur le circuit de chauffage de sa maison. Rentable aujourd’hui ? Peut-être oui, peut-être non, tout dépend à quoi l’on compare : convecteurs électriques qui ne sont pas rentables non plus mais pourtant tellement répandus, ou chaudière à gaz à haut rendement. Et demain ? Probablement de plus en plus.
Avec 7700 euros et après un nombre d’heures de travail qu’il n’a pas réussi à compter, le bricoleur espère économiser 5000 kWh par an. Cela fera pas mal de CO² qui ne sera pas produit. Il pourra vous en parler des heures durant. D’ailleurs il a déjà commencé devant une trentaines d’auditeurs, le 9 mai à l’espace loisir. Voici le support de l’exposé presentation9mai dans lequel sont présentés les grands principes, sont soulignés les points délicats et est décrite l’installation réalisée.
Pour plus d’information, rejoignez le groupe habitat-énergies ! Il y a aussi un bon bouquin, disponible à la médiathèque : « installer un chauffage ou un chauffe-eau solaire » de P Amet, G Gourdon, Y Guern, R Jules, E Marguet, F Mykieta, des éditions Eyrolles. Je vous recommande sa lecture.
François B